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Rodrigue Petitot, militant charismatique, se trouve aujourd’hui au cœur d’une lutte symbolique pour les libertés publiques et la justice sociale en Martinique. Alors que Mario Briand a été libéré, l’attention se concentre désormais sur les implications politiques et sociales de cette affaire. L’élément le plus marquant reste la motion des élus martiniquais, dénoncée par beaucoup comme une trahison, exacerbant les frustrations populaires dans une société marquée par les inégalités héritées de son passé colonial.
Un Militant Face à l’Héritage Colonial et la Trahison Politique
Rodrigue Petitot, accusé d’incitation à la violence, est la cible d’un système qu’il conteste ouvertement. Ses discours et actions, bien que critiques envers les institutions, ne peuvent être réduits à des comportements illégaux. Au contraire, ils incarnent une revendication légitime en faveur de l’autonomie et d’une justice équitable pour les Martiniquais.
Cependant, la motion des élus locaux, largement perçue comme un acte de soumission aux intérêts de l’élite béké, met en lumière une fracture politique profonde. Depuis 1642, cette élite économique domine l’île, renforcée par une alliance implicite avec certains représentants locaux. Les citoyens voient désormais ces élus comme des complices d’un système injuste, éloigné des aspirations populaires.
Le Rôle Dévastateur de la Motion des Élus
Cette motion, adoptée sous prétexte de protéger les institutions locales, est perçue comme un aveu de loyauté envers l’élite béké. En criminalisant les mouvements sociaux et en appelant à des sanctions contre les militants, elle trahit les principes fondamentaux de la démocratie et du débat public. Au lieu de défendre les droits des citoyens, elle renforce un statu quo inégalitaire.
L’Urgence d’un Renouveau Politique
Pour briser ce cycle de trahison et de domination, un changement profond s’impose dans la classe politique martiniquaise. Les solutions résident dans une mobilisation populaire massive et une participation accrue aux élections. Les Martiniquais doivent s’unir pour remplacer les élus perçus comme complices par des leaders authentiques, alignés sur les besoins et aspirations de l’île.
Les outils comme les référendums d’initiative citoyenne et les candidatures indépendantes doivent être promus pour assurer une véritable représentation démocratique. De plus, il est impératif de renforcer les mécanismes de transparence pour éviter toute collusion future entre les élus et les élites économiques.
#LeVoteEstUneArme
Une Réforme Institutionnelle Nécessaire
La situation actuelle exige une refonte des structures institutionnelles en Martinique. Cela inclut la redéfinition des relations entre l’administration française, les élites économiques locales et les institutions martiniquaises. Un cadre institutionnel clair, fondé sur l’autonomie politique et économique, est essentiel pour garantir l’équité et l’inclusion sociale.
Conclusion : Un Appel au Peuple Martiniquais
Rodrigue Petitot symbolise la résistance contre un système injuste, mais sa lutte ne peut être portée seule. Le peuple martiniquais doit saisir cette opportunité pour transformer une crise en un levier de changement. Cela implique de voter massivement pour remplacer les élus « traîtres » par des représentants visionnaires, capables de défendre les intérêts de l’île et de ses habitants.
La route vers la justice et l’autodétermination est longue, mais elle commence par des actions collectives et un engagement démocratique renouvelé. Les Martiniquais méritent une société où leurs voix sont entendues, où leurs droits sont respectés, et où leur histoire trouve une véritable réconciliation avec le présent.
#LeBienNeFaitPasDeBruit
#LeBruitNeFaitPasDeBien
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Mr Mehdy NESMON
Juré Formateur Professionnel