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Le 7 septembre 2021 marque une date historique dans les annales des relations internationales. Pour la première fois, les 55 pays membres de l’Union Africaine et les 15 de la CARICOM, la Communauté Caribéenne, se sont réunis virtuellement pour explorer des avenues de coopération. Présidé par Uhuru Kenyatta, président du Kenya et actuel président de l’Union Africaine, ce sommet a ouvert un nouveau chapitre dans la diplomatie Sud-Sud.
Les implications de cette coopération sont vastes et touchent divers domaines, allant de l’économie à la culture, en passant par la technologie et l’éducation. Des études académiques montrent que les collaborations Sud-Sud peuvent être un moteur de développement durable, surtout dans le contexte actuel de changements climatiques et de défis sanitaires mondiaux.
L’importance de ce sommet ne peut être sous-estimée. Après des siècles de séparation forcée, souvent causée par des politiques coloniales, les deux régions cherchent à renforcer leurs liens. Comme l’a souligné Carla Barnett, secrétaire-général de la CARICOM, il s’agit d’une occasion de « tisser de nouveaux liens entre nos régions ».
Cependant, cette coopération soulève également des questions éthiques. Comment garantir que les accords conclus seront mutuellement bénéfiques et ne perpétueront pas des dynamiques de pouvoir déséquilibrées ? Une transparence totale dans les négociations et les accords est donc cruciale.
Ce sommet pourrait bien être le catalyseur d’un changement significatif, non seulement dans les relations entre l’Afrique et les Caraïbes, mais aussi dans la manière dont les collaborations Sud-Sud sont perçues et mises en œuvre. Il ne s’agit pas seulement d’une question de diplomatie, mais d’un impératif éthique et social qui pourrait remodeler l’avenir du développement mondial.
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Mr Mehdy NESMON
Juré Formateur Professionnel