Le droit d’être élu au Conseil Exécutif de la Martinique : Une aspiration pour l’instauration de l’autonomie, face à un passé trouble

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Depuis 1848, année de l’abolition officielle de l’esclavage en France, la Martinique pourrait être décrite comme prisonnière d’un système qui, sous couvert de liberté, continuerait de reproduire des structures coloniales et économiques profondément inégalitaires. Aujourd’hui, les aspirations à l’autonomie et à une justice politique authentique sembleraient se heurter à un néocolonialisme déguisé, maintenu par des abus et des discriminations.

Le droit à une représentation politique réelle et autonome

La possibilité d’être élu au Conseil Exécutif de la Collectivité Territoriale de Martinique (CTM) pourrait constituer un levier essentiel pour affirmer l’autonomie de l’île. Cet organe décisionnaire, censé incarner la volonté populaire, pourrait toutefois être perçu comme un espace où les choix politiques seraient influencés par des logiques extérieures, souvent éloignées des besoins réels et des aspirations des Martiniquais. Une telle dynamique, si elle est avérée, empêcherait une progression vers une gestion autonome et équitable du territoire.

L’autonomie ne serait pas une utopie, mais plutôt une revendication légitime, fondée sur le droit des peuples à disposer d’eux-mêmes, comme le reconnaît la Charte des Nations Unies. Pour la Martinique, elle pourrait signifier une opportunité de bâtir un modèle de développement aligné sur ses ressources, sa culture et son identité.

Une abolition contestée et ses prolongements

L’abolition de l’esclavage en 1848, bien qu’un jalon historique majeur, aurait pu s’accompagner de dispositifs économiques et législatifs favorisant les anciens esclavagistes, consolidant leur pouvoir. Ce système aurait maintenu une forte dépendance économique et sociale, reléguant les descendants d’esclaves à des marges économiques et politiques.

Cette dynamique, si elle perdurait, pourrait être observée dans le contrôle des terres, les inégalités salariales ou la marginalisation des Martiniquais dans les postes décisionnaires. Aujourd’hui, un néocolonialisme économique semblerait exacerber cette situation, notamment à travers l’exploitation des ressources naturelles, le contrôle des circuits d’importation et la dépendance économique.

Le droit d’être élu : Une nécessité stratégique

  • Représentation authentique : Être élu au Conseil Exécutif serait une garantie pour inscrire les problématiques locales au cœur des décisions politiques. Cela pourrait impliquer une gestion économique, sociale et agricole centrée sur les besoins du territoire.
  • Décolonisation politique : Lutter pour ce droit permettrait d’avancer vers une décolonisation réelle, intégrant des dimensions politiques, économiques et culturelles, rompant ainsi avec les dynamiques d’exploitation.
  • Réparation historique : Ce droit pourrait également représenter une étape symbolique et pratique vers la reconnaissance des injustices passées et une justice durable.

Un néocolonialisme persistant ?

Certains mécanismes contemporains de dépendance économique – contrôle des importations, gestion centralisée des fonds publics et domination par des monopoles économiques – pourraient constituer une forme moderne de colonialisme. Si ces pratiques continuent, elles risqueraient de freiner la capacité de la Martinique à se développer de manière autonome et durable.

Un appel à la transformation

La Martinique, si l’on en croit ces constats, ne devrait plus être piégée par un héritage colonial ou des systèmes de domination moderne. L’urgence de revendiquer une représentation politique authentique et une gestion autonome des ressources serait plus pressante que jamais. Cela pourrait également constituer une opportunité de rééquilibrer les relations entre la Martinique et la France, en plaçant au centre les aspirations et les besoins des Martiniquais.

La revendication d’une autonomie renforcée, soutenue par un Conseil Exécutif authentiquement martiniquais, pourrait être le socle d’un projet ambitieux de justice et de souveraineté pour l’île. Une telle démarche n’impliquerait pas nécessairement une rupture, mais bien une transition vers un futur plus juste et équitable.

L’histoire de la Martinique, façonnée par ses habitants, pourrait devenir un exemple d’autodétermination, rappelant que les aspirations d’un peuple à la dignité et à la justice transcendent les chaînes du passé.

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Mr Mehdy NESMON

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