La loyauté dans le travail et ses limites

La loyauté

Le manager n’échappe pas à cette vertu morale qu’est la loyauté. Il se doit d’être fidèle aux engagements qu’il a pris, vis-à-vis de ses collaborateurs, comme de la direction. Il ne peut se cacher derrière un « ce n’est pas de ma faute ». Il doit rester honnête et développer un état d’esprit qui facilite un comportement loyal, à l’intérieur de lui, comme à l’extérieur. Il ne doit pas être pris en défaut de mensonge ou de tromperie.

Pour obtenir un comportement loyal, il faut du courage, de la résistance aux sollicitations des collaborateurs, des syndicats et de la direction. Si le manager cède aux sollicitations qui sont contraires à la justice et à l’équité, il sera réputé « homme non loyal ».

Cette situation se répandra dans l’entreprise comme une traînée de poudre et, par la suite, il lui faudra du temps pour retrouver la reconnaissance et la confiance de son environnement professionnel.

Le manager a une position intermédiaire qui le fragilise. Il est observé, attendu, par la triade collaborateurs, direction, syndicats. Il doit avoir un comportement loyal avec les trois, et donc trouver le juste équilibre qui le conduira à inspirer confiance aux trois.

Source : La loyauté dans le travail et ses limites – Manager humain